Printemps
- Air - Mutable
Le
Printemps devient ici plus aérien et volatile. La Fleur se dresse pour
respirer l'air dont elle a besoin. Les insectes butinent et dispersent le
pollen.
L'Air
est ici souffle Divin. Mouvement, respiration, Inspiration.
Étymologiquement,
Gémeaux vient de "gamos": unir le frère et la soeur.
Deux colonnes sont unies par un toit et
par le sol d’un
temple. Elles forment la porte d'un temple qui a en son sein la
connaissance humaine. Les Gémeaux sont au Seuil, entre peur et
fascination.
Au
niveau mythologique:
Les
Dioscures grecs ("Dios", dieu et "Kurios",maitre),
Castor et Pollux, habiles dans l'art de monter les chevaux blancs,
étaient des frère jumeaux qui furent séparés, car l'un était du Ciel
et l'autre était de la Terre. Ils étaient des dieux médecins qui
soignaient par l'interprétation des songes et la divination. Ils
présidaient les danses et lieux publics qui accueillaient bardes, poètes
et voyageurs. Ils avaient la maîtrise des Vents et Marées, donc de tous
les "courants".
Ce
mythe exprime la dualité qui habite l'homme, écartelé entre le divin et
la matériel. Il confronte l'homme à ses contradictions.
Au
niveau de l'être
Psychologiquement,
c'est le stade où l'enfant découvre le monde environnant. Il marche, se
déplace, il commence à parler: il est curieux de tout.
Le
Gémeaux est un jeune homme, candidat à l'initiation. Le temple de la
connaissance s'ouvre à lui. Curieux, impatient, il a soif de sensations
et de découvertes. Sa quête est insatiable, il est avide d'expériences
et de savoirs. IL découvre sa dimension intérieure et a besoin impérieux
de s'exprimer dans le monde relationnel, par l'écrit, la parole, les
déplacements. Il découvre les pouvoirs de son mental, qui est agile,
efficace, concret et proche de la réalité terrestre. Il est doué pour
relier des faits entre eux et organiser des données. Son approche du
monde est aussi très sensible et poétique à l'image des Dioscures: il
peut être un canal merveilleux pour l'art et la lumière d'un
message.
Le
Gémeaux doit maîtriser et concentrer le flux de sa pensée, qui lui
parait illimité. Son appétence pour les savoirs et les expériences lui
font parfois oublier la distinction entre le Bien et le Mal et peut le
mener à agir, en opposition aux principes admis, en toute "innocence".
Son approche de la réalité peut rester superficielle.
Son
excès de mental peut le rendre tendu, et lui faire oublier son intuition
et ses sentiments.
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